L’ARTISTE, C’EST CELUI QUI…

 

L’artiste,
c’est probablement
celui qui ne comprend pas
des raisons de ce qui lui arrive
pendant que
ce qui lui arrive
appartient au genre des choses
pour un humain “statistique”
trop inimaginables,
trop hallucinantes,
trop cruelles,
trop infernales.

Le genre des choses
dont un humain moyen
dit habituellement:
– “C’est trop fort”
et encore plus probablement:
– “Ça N’EXISTE PAS, c’est impossible”.
…Dès que l’on comprend ce “pourquoi”,
et dès que tout ce qui a eu lieu,
ainsi que tout ce qui nous entoure
ne peut plus se regarder sur le niveau
sur lequel il était regardé précédemment
(le niveau de la vision de l’humain “statistique”,
donc aveuglé), on pourrait arrêter
tous les cris de la rébellion
(qui signifient toujours qu’en dehors de nous
il se trouve quelqu’un ou quelque chose
de plus grand, de plus fort,
de plus puissant que nous,
nous sommes
ainsi que l’est notre capacité
de comprehension
de ce qui est en train de se passer
et qui – contre notre gré
et comme si en envie de tuer
tout ce que nous sommes –
avait lieu depuis toujours:
en continuant de jouir
jusqu’à la victoire
– de qui…? –
de la possibilité perverse
de décider
de nos sorts)
…et cesser
toute la création.
On s’est montré victorieux après toutes les agressions,
après toutes les tentatives de la prise du pouvoir
sur nos âmes, sur nos corps et sur nos esprits.
…Mais à part de se montrer victorieux
– ce qui est dans tout cela encore une chose la plus facile –
on a guéri des conséquences,
on a amortisé le karma,
on a dit “adieu” aux séquelles du passé.
On se rend compte à présent
que tout ce qu’on a crée,
tout ce dont on a crié,
tout ce dont on a parlé,
n’a plus d’une raison d’être.
Ou qu’au moins, tout devrait être refait,
récrée à l’autre façon:
puisque les sources de toute chose
se trouvent plus loin
et plus profondément encore
que le positionnement des raisons
les plus proches.
En plus, en simultané,
il s’avère que de ce qu’on a découvert
on n’est pas censé de parler forcement
ni – autant moins – précisément
(puisque la situation étant valide aussi en passé
se répète aussi là:
personne ne comprend de ce de quoi on parle;
seulement là… on n’a plus besoin que quiconque nous comprenne)
et que – quant à cette chose-là
on n’a nul besoin de la montrer sur scène
puisque la chose…
la dépasse.
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…Mais est ce qu’on peut arrêter donc:
d’être artiste…?
…Laisser derrière toi ce qui t’a fait créer et crier,
laisser,
comme si ton expérience
n’avait jamais existé…?
Comme si tu ne savais pas
aujourd’hui
de ce que
– tout même –
tu as dû savoir
à l’occasion de ton voyage
et (encore pire)
de le connaitre…?
…On le peut, probablement:
puisque l’on peut faire désormais
tout ce qu’on veut.
…Mais ça,
peut-on le vouloir vraiment…?
…La vraie création,
c’est seulement après sortir de l’enfer,
qu’elle peut se faire.
Avant, il n’y a que les combats:
ceux admirés autant par ceux qui ne les ont jamais vécu
et qui n’ont jamais dû être les guerrier(e)s.
Avant, il n’y a que les hurlements,
le sang qui coule de l’âme.
Les scènes n’ont plus d’importance,
on a tout ce qui se passera
dans son intérieur.
➸ ➸ ➸
BALLADYNA↑WITCH ➸ PARIS, AVRIL – MAY 2017.

 

L’ART QU’ON ASSASSINE…?

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Cet après-midi, à l’occasion d’un n-ième jour
des nettoyages impitoyables que j’effectue du passé,
il m’était tombé dans les mains un livre que j’ai acheté il y a longtemps.
Il portait le titre “L’Art qu’on Assassine”.
Aujourd’hui,
je sais clairement que tout cela ne fonctionne pas dans ce sens-là.
La flèche “création-assassinat” possède la direction contraire
que celle que l’on pense.
Aujourd’hui, il m’est clair
que ce sont ceux qu’on voulait assassiner
– il y a longtemps, parfois durant les années entières,
le plus souvent tout au début de leur vie* –
qui créent ce que les humains ont nommé: l’art.
Ce sont les survivants victorieux des attaques,
des tentatives de la soumission ou de la négation totale
de leurs coeurs, de leurs corps, de leurs âmes,
ce sont ceux qui s’en sont sortis
– pourtant en général pas sans séquelles,
en général pas tout à fait entier(e)s
– qui s’en prennent à la création,
qui créent l’art.
…Au moins, celui dont on crie que l’on veut l’assassiner.
Celui qui crie lui-même, qui hurle, qui frappe le plus fort
les coeurs plus ou moins sensibles.
Celui dont la foule ne comprend pas:
et dont elle ne comprendra jamais.
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Tout autre “l’art” n’est qu’un amusement en comparaison avec celui-là,
dans le meilleur cas une recherche de la profondeur là où
– pour “l’artiste” qui s’y efforce, n’ayant pourtant de certain vécu –
il n’y a que l’inconnu.
…La plupart des réels artistes (donc ceux qui créent par l’autre raison
que le narcissisme, l’envie de focaliser les regards du peuple, sans parler de ceux
qui le font par l’envie de “l’amusement”: cela disqualifiant “l’artiste” comme tel
et lui attribuant un autre status: celui d’un rigoleur, d’un pantin,
d’un amuseur du “public”) parmi ceux “éligibles” à ce qu’on en crie:
– “On assassine leur art…!”
– “Le système d’aujourd’hui les tue…!”, etc.
ne se rendent pas compte du véritable “pourquoi” de leur création.
En recherchant de la source de leur cri intérieur,
ils se montrent aveuglés (comme la “société” entière,
même si – étant artistes – ils sont aveuglés beaucoup moins)
par le “présent”;
leur oeil, leur regard atteint
qu’à ce qui se manifeste
comme le plus proche et le plus récent.
Ils se trompent,
en considérant pour la raison des choses
ce qui n’est que l’effet
(même si l’effet engendrant les effets subséquents,
chacun d’eux de plus en plus mortifère;
le fait de l’existence de la cause première
ne disculpant dans aucun cas des exécuteurs
des actes des indicibeles tueries qui s’en suivent:
“performés” en général par les “robots”
tellement convenables
au service du “système”
comme les “fonctionnaires”
infectés par les mêmes parasites energoinformationnels
que ceux qui ont menés à la tuerie première).
C’est pourquoi ils continuent de cr(i/é)er
sans jamais pouvoir vaincre l’ennemi réel
– ni même de le repérer –
celui-ci continuant son oeuvre mortifère
à l’insu des “créateurs”
qui combattent sans cesse la destruction
injectée dans leur réalité
– donc dans leur création –
par les agresseurs originels.
Ainsi, les “artistes dont l’art on assassine”
ne cessent pas de créer sur les cendres
de ce qui pourrait être
leur propre et leur véritable création:
toujours électrocutés par les conséquences de leur passé
dont la gravité le plus souvent se trouve pas conscientisée,
niée ou mise en silence.
Ainsi, ils continuent à créer malgré, contre, donc avec
l’influence destructive de leurs ennemis
parfois laissés physiquement derrière eux il y a longtemps
(sinon, c’est encore pire),
en leur laissant de s’en prendre
à leur présent
et donc à leur futur.
…C’est par cette raison-là ils créent aussi ce cri:
“Le “système” assassine l’art…!”
– “Le système “nous” assassine…!”
pendant qu’il ne s’agit que d’un fonctionnement
du mécanisme logique et simple
(cela est une des lois naturelles;
rien à voir avec celles conçues par les humains):
celui qu’on voulait assassiner
répète, toujours, et à l’infini,
ce même schème
en recréant dans son art
les horreurs et la violence
des tentatives de l’assasinat (non-)survécu**.
Que donc… l’artiste vivra encore.
Sans fin et sans fin.
…Jusqu’où…
…il mourra véritablement,
il mourra pas que dans son “JE”
mais il mourra dans son corps.
…Ou jusqu’où
il se rendra compte
de ce qui a eu – et a lieu véritablement.
…Jusqu’où il n’apercevra pas
de ce que réellement signifie son art,
d’où vient son cri et de quoi
– à part des événements les plus récents,
par excellence de la logique
de renforcement de l’effet de la cause
étant horribles –
il raconte.
La vérité est impitoyable
mais elle éclaircit tout
et donne la clé à tout.
On assassine
seulement l’art de ceux artistes***
qui…
leur propre assassinat…
ont déjà vécu.
➸ ➸ ➸
BALLADYNA↑WITCH ➸ PARIS, 30 MAY 2017.
PHOTOGRAPHIES: COVER DU LIVRE “L’ART QU’ON ASSASSINE
(LA VIE D’ARTISTE D’AUJOURD’HUI À DEMAIN)”
DU SYNDICAT FRANÇAIS DES ARTISTES INTERPRÈTES
(LE SYCOMORE, PARIS 1980).
* Donc la chose venant de la vie qui précédait la vie actuelle.
** Cela n’est bien sûr presque jamais raconté “à la lettre”;
les métaphores, les images des situations analogiques,
les symboles, y sont bien présents.
Voilà pourquoi le “créateur” à qui “jadis” on a crée le passé d’enfant qu’on voulait tuer par quelconque moyen, en quelconque manière (les façons de le faire sont multiples), raconte dans son art toujours avec une facilité étonnante les histoires des (presque-)assassinés (“par le “système””: puisque selon la règle de la reproduction de la schème, comme en passé, ce qui tue se montre comme si omni-puissant, une telle force arrogante, despote et incontrôlable, l’ampleur et les conséquences de ses agissements effectivement dépassant ce qui pourrait être géré et même imaginé…), en se créant le “présent” du sorte qui le ressemble, des martyres, des guerriers désespérés, jusqu’en crever, des voyageurs toujours le plus loin des lieux du meurtre originel (mais constamment le plus près des meurtres à suivre), des naufragés sur les eaux des océans, des passagers des left-to-die boats, etc. (comp.: Rimbaud, Baudelaire, Sylvia Plath, Antonin Artaud, Diamanda Galas – the winner exceptionnelle de la malédiction d’enfant, et les milles des autres)…
*** Ainsi que des individus en général.

BALLAD OFF… (ON ÉTAIT COMME LES ÉTOILES)

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ON ÉTAIT COMME LES ÉTOILES
TU NE CROIS PAS…?

ON BUVAIT DE L’EAU PURE
LUMIÈRE ÉTAIT SUFFISANTE
ON AVAIT TOUT
ON ÉTAIT TOUT
ON N’AVAIT PAS FAIM

LES ANIMAUX VENAIENT À NOS MAINS
QUI LES CARESSAIENT
AU LIEU DE LES TUER

ON ÉTAIT COMME LES ÉTOILES
TU NE CROIS PAS…?

ET AUJOURD’HUI
ON EST
QUI

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BALLADYNA↑WITCH: “ON ÉTAIT COMME LES ÉTOILES” ↑ PARIS, 11 MAY 2017.
INSPIRED BY THE MUSIC “BALLAD OFF…” COMPOSED BY FABRICIO L.
FOR LISTEN THE MUSIC → CLICK ON IMAGE.
PHOTOGRAPHY: JOHN WILLIAMS.

ICARUS (POWIEDZ TO)

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➸ ICARUS
(POWIEDZ TO)
MUSIC:
RASTAFARI (BATTERIE)
STEF (CLAVIER)
LYRICS & VOICES:
BALLADYNA↑WITCH
(For listen ➸ clic sur l’image)

 

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MARZENIA UWAŻASZ ZA MARZENIA
JAKBY MARZENIAMI MIAŁY BYĆ TYLKO
A TAM…
WSZYSTKO
JEST
WSZYSTKO

SERCE JAKBY WYRWANE
W PIERSIACH
CIĄGLE BIJE

A TY… ?

GDZIE WOLA TWOJA… ?
GDZIE DUSZY ŚPIEW… ?

CZEGO CHCESZ… ?
CZEGO PRAGNIESZ… ?
ZA CO
DAŁBYŚ
WSZYSTKO… ?

 

 

POWIEDZ TO
MIEJ WIARĘ POWIEDZIEĆ WRESZCIE
POWIEDZ TO
UWIERZ W SWOJĄ MOC
POWIEDZ TO
ZIEMIA SIĘ NIE ROZSTĄPI
PTAKI NIE PRZESTANĄ LATAĆ
POWIEDZ TO
ŚWIATŁO SIĘ NIE ZAŁAMIE

POWIEDZ TO
I NIE BĘDZIE JUŻ NIGDY TAK JAK PRZEDTEM
POWIEDZ TO
ZAMIAST CIĄGLE WĄTPIĆ
POWIEDZ TO
PRZESTRZEŃ NIE PRZESTANIE BYĆ CZERWONA
POWIEDZ TO
MORZA NIE PRZESTANĄ ISTNIEĆ
POWIEDZ TO
WSZYSTKO ZAMIENI SIĘ W TANIEC
POWIEDZ TO
MIEJ WIARĘ POWIEDZIEĆ WRESZCIE

A TAM
W DOLE…
ZIEMIA, GDZIEŚ W DOLE
A TY
PONAD
CHMURAMI
PONAD GWIAZDAMI

WSZYSTKO CO BYŁO DALEKIE
BĘDZIE BLISKIE

POWIEDZ TO

A TAM…
Z DALA
ZIEMIA CZERWONA CAŁA

TO ONA
TA KULA
CO WIDZISZ
TAM W DOLE

WSZYSTKO CO BYLO DALEKIE
STANIE SIĘ BLISKIE
A ZIEMIA
GDZIEŚ W DOLE
A TY

PONAD CHMURAMI
PONAD GWIAZDAMI

…POWIEDZ TO… !

CZEGO CHCESZ
CZEGO PRAGNIESZ
CO KOCHASZ

ZA CO
DAŁBYŚ
WSZYSTKO

POWIEDZ TO

 

 

NAJPIERW JEDNAK
ZOBACZ
W MYŚLACH

 

➸ ➸ ➸

 

ICARUS (DIS-LE) / FRENCH TRANSLATION APPROXIMATIVE:

 

Tu considères les rêves pour les rêves
Comme s’ils devraient être cela seulement
Et là-bas…
Tout
Est
Tout

Ton cœur comme si arrâché
Dans ta poitrine
Bat toujours

Et toi… ?
Où est ta volonté… ?
Où le chant de ton âme… ?

Qu’est ce que tu veux… ?
Qu’est ce que tu désires… ?
Pour quoi
Tu donnerais
Tout… ?

 

 

DIS-LE
AIES ENFIN LA FOI
DIS-LE
CROIS DANS TON POUVOIR
DIS-LE
LA TERRE NE SE TRANSFORMERA PAS EN GOUFFRE
LES OISEAUX N’ARRÊTERONT PAS DE VOLER
DIS-LE
LA LUMIÈRE NE SE FLÉCHIRA PAS

DIS-LE
ET IL NE SERA JAMAIS PLUS COMME AVANT
DIS-LE
AU LIEU DE DOUTER SANS CESSE
DIS-LE
L’ESPACE NE CESSERA PAS D’AVOIR DE LA COULEUR ROUGE
DIS-LE
LES MERS NE CESSERONT PAS D’EXISTER
DIS-LE
ET TOUT SE TRANSFORMERA EN DANSE
DIS-LE
AIES ENFIN LA FOI

ET LÀ
EN-BAS…
LA TERRE
EN BAS
ET TOI…

AU-DELÀ
DES NUAGES
AU-DELÀ DES ÉTOILES

TOUT CE QUI T’ÉTAIT INATTEIGNABLE
SERA LÀ

DIS-LE

ET LÀ-BAS…
DE LOIN
LA TERRE
TOUTE EN ROUGE


C’EST ELLE
CETTE SPHÈRE
QUE TU VOIS

TOUT CE QUI T’ÉTAIT ÉLOIGNÉ
VA T’ENTOURER DÈS CE MOMENT-LÀ

LA TERRE
QUELQUE PART EN BAS
ET TOI…

AU-DELÀ
DES NUAGES
AU-DELÀ DES ÉTOILES

…DIS-LE… !

QU’EST CE QUE TU VEUX
QU’EST CE QUE TU DÉSIRES
OÙ SE TROUVE TON AMOUR

POUR QUOI
TU DONNERAIS
TOUT

DIS-LE

 

 

MAIS D’ABORD
REGARDE-LE
DANS TES PENSÉES

 

➸ ➸ ➸

 

BALLADYNA↑WITCH / PARIS, FEBRUARY 2017
PHOTOGRAPHIE SUR CETTE PAGE: PASCAL RENOUX

 

SKURWYSYNY (OPOWIEŚĆ PARYSKA). WYDANIE PIERWSZE KSIĄŻKI

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SKURWYSYNY (OPOWIEŚĆ PARYSKA) to historia KAMY i FABRICE’A: dwóch pięknych dusz, które – w Paryżu – próbują żyć mimo tego, że już na początku życia odebrano im to, co najważniejsze.
Jak – i czym – zastąpić więc: owo najważniejsze…?
Wolność i miłość, czyli miejsce, w którym ma się poczucie, że nie mogą dotknąć nas – nie zawsze czyste – macki tego świata, pewność, że nie jest się wystawionym na rzeczy nie do zaakceptowania: do których jednak – by ich nie akceptować – trzeba mieć “prawo”…?
…I jak to możliwe: że to “prawo”, które należy przecież do praw fundamentalnych, mogło stać się kiedyś non-valide dla ludzi, których losem staje się następnie walka, bez końca i bez końca, ze światem – tak, jak kiedyś walczyć musieli z…

“Krótka, być może poetycka nawet opowieść z niepoetyckich zupełnie realiów.
Osnuta na faktach znanych przez autorkę i zdarzeniach, które miały rzeczywiście miejsce”.

 

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Słowo autorki: “22 sierpnia 2016 udało mi się wreszcie dokonać powstawiania polskich liter w mojej OPOWIEŚCI PARYSKIEJ “SKURWYSYNY”, którą napisałam przed ponad dziesięcioma laty: była pisana na klawiaturze AZERTY bez polskiej czcionki, w warunkach zbliżonych do książkowych.
Dzisiaj, ta druga z kolei książka, którą napisałam we Francji (po “OPOWIEŚCI Z DNA PARYŻA”: która również czeka na swą redakcję – czyli przeniesienie na klawiaturę “QWERTY” i powstawianie “Polish letters”), tuż po znalezieniu się w tym kraju, w którym, z oszołomieniem i niedowierzaniem, poznałam światy, w których ludzie żyją jak w światach opisanych kiedyś przez Viktora Hugo – znajduje się w moim planie edytorialnym: i jest to pierwsza opowieść, którą decyduję się opublikować”.

 

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Autorka: “Ci, którzy spodziewają się tutaj dziarskich okrzyków de la Witch skierowanych w twarz świata, zabijających spojrzeń, zdecydowanych słów, świadomości postaci dotyczącej ich własnej drogi, rozczarują się bardzo.
Bardzo.
Tę książkę napisałam zanim wyrósł mi witchowski pazur: lub może, zanim uświadomiłam sobie, że zawsze go miałam – tylko, że kiedyś, na samym początku wszystkiego… musiał on znajdować się głęboko schowany – gdyż komuś nie podobał się bardzo, bardzo…

Zarówno KAMA więc, jak FABRICE – bohaterowie paryskiej opowieści – to nie bojownicy: nie są oni nawet postaciami, które “już”, w tej chwili, mogłyby pozwolić sobie na świadomość tego, jak wielka jest ich siła.
Ktoś, kiedyś, wytrącił im broń z ręki.
FABRICE niszczy się więc sam – pewnie jak kiedyś usiłowano go zniszczyć.
KAMA – nigdzie nie może znaleźć miejsca, nigdzie nie czuje się u siebie.
Pewnie jak kiedyś…”

“Zastanawiałam się nawet, czy dzisiaj – po latach od jej napisania – publikować tę książkę: pochodzącą jak z innego życia, napisaną przez inną-mnie.
Ale przecież wszystko, co zostało kiedyś zrobione – zostało zrobione po coś, nawet, jeśli cel i sens nie zawsze dają zobaczyć się już na początku”.

To dlatego właśnie OPOWIEŚĆ PARYSKA ukazuje się dziś podpisana nazwiskiem autorki w wersji polskiej.
Sprzed czasu, kiedy…

 

➸ ➸ ➸

 

BALLADYNA↑WITCH → PARIS → DECEMBER 22 → 2016
Fotografia NA OKŁADCE WYKONANA ZOSTAŁA PRZEZ ARTYSTĘ FOTOGRAFIKA CHRISTIANA DEMARE I POCHODZI Z PREZENTACJI WOKALNO-CHOREOGRAFICZNEJ AUTORKI “JE DANSE EN ROUGE”. FOTOGRAFIA AUTORKI
NA TYLNEJ STRONIE OKŁADKI JEST EFEKTEM TEJ SAMEJ WSPÓŁPRACY ARTYSTYCZNEJ.

LINKI do książki wydanej w wersji drukowanej : 
www.amazon.com/dp/8394705138 
www.amazon.co.uk/dp/8394705138 
www.amazon.fr/dp/8394705138

LINKI do książki w wersji numerycznej
na czytniku KOBO-FNAC :
www.kobo.com/fr/en/ebook/skurwysyny-opowiesc-paryska

 

 

WHEN THE DRAMA BEGINS (AUR HAAN, AUR NAHIN)

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➸ WHEN THE DRAMA BEGINS
(AUR HAAN, AUR NAHIN)
MUSIC:
CODY TRIPP (GUITARE, CLAVIER)
LYRICS & VOICES:
BALLADYNA↑WITCH
(For listen ➸ clic sur l’image)

 

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Myślałaś, że wybierać możesz

Myślałaś, że wybierać możesz
wszystko
co serce zapragnie

Iść dokąd chcesz
Być i nie być tam, gdzie chcesz

Pisać historię z miejsca TU
na Ziemi

Et Oui
Et Non…!
Et Oui
Et Non…!
Et Oui
Et Non…!

Więc w czym tajemnica tkwi…?

I Tak
I Nie

And Yeah
& NO…!
And Yeah
& NO…!

Alors, où réside le secret…?

Y SI…!
Y NO…!

So, what’s (where’s) the secret lies…?

Aur Haan
Aur Nahin…!
Aur Haan
Aur Nahin…!
Aur Haan
Aur Nahin…!

Zadecydowałaś zanim przyszłaś na ten świat
You have decided
Before you came
into this world

 

➸ ➸ ➸

BALLADYNA↑WITCH / PARIS, DECEMBER 2016
PHOTOGRAPHIE: PASCAL RENOUX

ALL THE LIFE (WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ)

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➸ ALL THE LIFE
(WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ)
MUSIC:
MIKA TOHVE (BATTERIE, CLAVIER)
LYRICS & VOICES:
BALLADYNA↑WITCH
(For listen ➸ clic sur l’image)

 

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RZECZYWISTOŚĆ NIE DAWAŁA SIĘ OPANOWAĆ
WYDAWAŁO SIĘ, ŻE NIE PANUJESZ NAD NICZYM
I NAPRAWDĘ NIE PANOWAŁAŚ:
PANOWAŁ TEN, PANOWAŁA TA
KTÓRĄ BYŁAŚ,
TY SAMA
PATRZĄCA NA SIEBIE Z GÓRY
TA TY – Z GÓRY – WIEDZIAŁA JUŻ WSZYSTKO

WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…
WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…
WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…

UBIERASZ SIĘ
JUŻ NAWET NIE WYCHODZISZ
WALCZYSZ

ŻYCIE STAŁO SIĘ WŁASNIE TAK
NIE ROZUMIAŁAŚ PRZEZ CO, SKĄD, DLACZEGO
PO CO…?
DOPIERO DZIS TO WIESZ
DOPIERO JUTRO DOWIESZ SIĘ
WIĘCEJ

WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…
WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…
WSZYSTKO MUSIAŁO WŁAŚNIE TAK BYĆ
NIE INACZEJ…

ŻYCIE STALO SIĘ WŁASNIE TAK
NIE ROZUMIAŁAŚ PRZEZ CO, SKĄD, DLACZEGO
PO CO…?
DOPIERO DZIŚ TO WIESZ
DOPIERO JUTRO DOWIESZ SIĘ
WIĘCEJ

➸ ➸ ➸

TRANSLATION (PARTIELLE & NON-PAS LITTÉRAIRE)
EN FRANÇAIS:

LA RÉALITÉ NE LAISSAIT PAS DE SE MAÎTRISER
IL SEMBLAIT QUE TU POUVAIS FAIRE TOUT
ET CELA NE CHANGEAIT PAS DE CE QUI AVAIT DÛ SE PASSER
QUE TOUT ÉTAIT PLUS PUISSANT QUE L’ÉTAIT LA PUISSANCE HUMAINE.
ET EN EFFET, C’ÉTAIT AINSI:
CELLE QUI AVAIT LE POUVOIR SUR TOUT
ÉTAIT TOI-MÊME
CELLE QUI TE REGARDAIT
TERRIENNE
DE LA-HAUT

CETTE TOI
SAVAIT DÉJÀ TOUT

TOUT A DÛ ÊTRE EXACTEMENT COMME ÇA
PAS AUTREMENT…
TOUT A DÛ ÊTRE EXACTEMENT COMME ÇA
PAS AUTREMENT…
TOUT A DÛ ÊTRE EXACTEMENT COMME ÇA
PAS AUTREMENT…

LA VIE SE DÉROULAIT EXACTEMENT COMME ÇA
TU NE COMPRENAIS PAS POURQUOI,
PAR QUELLE RAISON
ET D’OÙ CELA VENAIT

POURQUOI…?
SEULEMENT AUJOURD’HUI TU LE SAIS
SEULEMENT DEMAIN TU VAS SAVOIR
PLUS

➸ ➸ ➸

BALLADYNA↑WITCH / PARIS, DECEMBER 2016
PHOTOGRAPHIE: PASCAL RENOUX

WYRAZIĆ WSZYSTKO (THE RHYTHM OF THE LIFE)

WYRAZIĆ WSZYSTKO
(THE RHYTHM OF THE LIFE)

L¥RICS & VOICE: B-WITCH
MUSIC: BURAN70 (Guitar, Batterie, Basse)
AkeTheSnaker (Guitar)
FOR LISTEN THE SONG ➸ CLIC SUR L’IMAGE

 

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BEZ SŁÓW
BEZ SŁÓW
BEZ SŁÓW

BEZ GŁOSU
BEZ SŁÓW
JAK WYRAZIĆ WSZYSTKO
JAK OPOWIEDZIEĆ
CO DZIEJE SIĘ
CO STAŁO SIĘ
CO WYDARZYŁO SIĘ

BEZ SŁÓW
BEZ SŁÓW
BEZ SŁÓW
GESTEM
KRZYKIEM
NIE SŁOWEM,
NIE

CI CO MÓWIĄ ŻE TO MOŻLIWE
KŁAMIĄ
KŁAMIĄ
KŁAMIĄ

GESTEM
KRZYKIEM
NIE SŁOWEM


WYRAZIĆ WSZYSTKO

 

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TEXTE: BALLADYNA ↑ WITCH ➷ PARIS, NOVEMBER 2016
PHOTOGRAPHIE: LA ROCHELLE ➸ OCTOBER 2016.

FOREVER (CO WYDARZYŁO SIĘ RAZ)

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SONG “FOREVER (CO WYDARZYŁO SIĘ RAZ)” ➷ 
LISTENING SUR B-WITCH↑WIKILOOPS 
➸ WWW.WIKILOOPS.COM/FOREVER


CO WYDARZYŁO SIĘ RAZ
DOBRE ZŁE
ZOSTAJE
NA ZAWSZE
NA ZAWSZE
NA ZAWSZE

 

➸ ➸ ➸

 

“FOREVER (CO WYDARZYŁO SIĘ RAZ)
LYRICS & VOICES: BALLADYNA
(PARIS, OCTOBER 26-27, 2016 ➸ 00H00).
MUSIC :
CODY TRIPP ➷ Acoustic Guitar,
MISHTERIA ➸ Keys,
AKETHESNAKER ➹ Guitar.

 

 

WITCH’S SONGS WITH GOTARD’S MUSICS

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WITCH’S SONGS WITH GOTARD’S MUSICS / ALBUM →
BALLADYNA-WITCH.BANDCAMP.COM/ALBUM/WITCHS-SONGS-WITH-GOTARDS-MUSICS

 

“L’âme d’un être humain est ainsi construite qu’elle ne peut pas oublier certaines horreurs vues ou vécues, certaines choses indicibles et certaines affres.
Si elles ont été là, s’il fallait tenir, si la vie exigeait cela – de tenir, sans devenir fou, folle, tenir en vivant, jusqu’à la frontière de l’inimaginable et de l’impossible.
On vit avec, on ne s’échappe pas de son vécu, et même si on n’y pense pas, même si on continue à vivre – on n’oublie, jamais.
Il y a pourtant certaines choses, aussi – sur lesquelles on ne peut pas dire même cela.
On ne peut pas le dire – et on ne le peut pas par cette simple raison – qu’on ne les survit point.
On n’en sort pas.
Au moins, on n’en sort pas comme on était avant.
On a été mort, morte.

…Mais celles-là – si on les avait oubliées – on serait mort encore plus, mort une fois de plus.
La vie sans mémoire des choses – des mêmes dont le monde autour parle comme des choses inadmissibles, donc abstraites – donc, ensuite : irréelles – donc, en sous-entendu : inexistantes, des choses dont l’existence on a pourtant désormais la preuve, car on les a vécu soi-même, la vie sans mémoire des choses qu’on ne peut pas nier, devient impossible ainsi qu’elle l’est avec cette mémoire.
La vie – ne peut servir qu’à un but désormais : déraciner tout – absolument tout – ce qui fait que le monde vit – encore et encore – ces choses-là – dont de l’existence ainsi que de ses raisons on se rend désormais compte.
Si l’on en pense.
La haine pour le mal dont on a vu tomber le masque est tellement grande qu’on ne peut que se battre pour finir avec tout ce qui le rend possible – et surtout, se battre pour l’anéantir la où se trouvent ses fondements.

Pour que JAMAIS PLUS, JAMAIS ET PERSONNE,
NI AUCUN ÊTRE VIVANT, À AUCUN PRIX, JAMAIS ET NULLE PART.
NE VIVE DU MENSONGE, DE L’EMPRISONNEMENT, DE L’INVIVABLE.

…Le monde pourtant tourne depuis les siècles.
TELL QUARAMEL, musique de GOTARD en parle.
Il continue de tourner, les « lois » écrites par les hommes, les « lois » suivies par les foules soumises, ne changent pas.
Comme s’il n’y ait de rien.
Mais on n’arrête pas son oeuvre.
On ne veut pas et n’acceptera jamais faire d’une autre chose que celle-là.

De sa force – qui s’était forgée grâce aux horreurs, grâce aux enfers – la Sorcière, aujourd’hui, possède la Conscience”.

/TEXT FROM “WITCH’S WRITINGS”➷ LIÉ AVEC LA PRÉSENTATION OF THE SONGS “PŁOŃ, WIEDŹMO, NA STOSIE… ! (CRUCIFIED HEART)” & DE “ASTROLABIUM (WITCH’S COURSE TO THE STARS)” EN 2015 À LA Soirée “Cénacle du Cygne” à PARIS/.

 

 

« WITCH’S SONGS WITH GOTARD’S MUSICS ». Il s’agit d’une très ancienne histoire du cycle des Songs : qui ne pouvait pas, pendant longtemps, de se voir en ce que, il y a certain temps, on nommait « l’album ».
…J’étais… parfois… comme en surprise – en re-écoutant mes propres chants d’il y a des siècles, d’il y a de hier : mais c’est comme la surprise sans surprise, une non-surprise – puisque ces chants… on sait très bien d’où ils viennent, on se rappelle TOUT.
ON N’OUBLIE PAS.
ON SAIT AUJOURD’HUI LE « POURQUOI »,
AU MOINS ON LE SAIT PARTIELLEMENT: ET ON SAIT DONC QUE « OUBLIER » SERAIT ENLEVER LE SENS AUX CHOSES.
ON NE LE FERA PAS.
– TOI, LA WITCH : TU NE LE FERAS PAS… !
TU VOULAIS LE SAVOIR… ?
TU L’AS EU… ! CE QUE TU VOULAIS – TU L’AS EU… !
…ET BIEN, AU MOINS PARTIELLEMENT.

 

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WITCH’S SONGS WITH GOTARD’S MUSICS. LYRICS & VOICES: ฿ALLADYNA-WITCH ➹ MUSICS: GOTARD / JACEK KUL. PHOTOGRAPHY & ALBUM’S COVER: ANDREAS CARAISCO & ฿-WITCH / Théâtre De Révolte ↑ Violent Dance & Voice Theatre Company, XXI SIÈCLE. GOTARD’S PHOTOGRAPHY (COVER OF THE ALBUM ON YOUTUBE): ARCHIVE OF THE ARTIST. FRANCE, 2012-2016. Album: https://balladyna-witch.bandcamp.com/album/witchs-songs-with-gotards-musics
Website des “WITCH’S SONGS WITH GOTARD’S MUSICS”:

BALLADYNA-WITCHSONGS2.TUMBLR.COM